L'année dernière, à la librairie, nous avions fait face au phénomène poche La mémoire des embruns, le premier roman de Karen Viggers. A cette époque, préoccupée par la rentrée littéraire à venir et la préparation d'un voyage incroyable au Japon, j'avais raté le coche, comme bien souvent. Intriguée devant tant d'enthousiasme, je me suis donc laissée tenter par le second roman de l'auteur La maison des hautes falaises qui vient de paraître dans son format de poche.
Lex décide de quitter Sydney pour quelques temps. Il s'installe à Merrigan, un petit village de la côte, pour tenter de se ressourcer/noyer son chagrin dans l'alcool. Sa femme ne veut plus avoir affaire à lui depuis le décès de leur petite fille. Rongé par la mort de son enfant, Lex s'isole et passe son temps à observer les baleines, il développe une sorte de fascination pour ces majestueux animaux. D'autant plus que la maison qu'il a achetée au bord de la falaise semble hantée par le souvenir d'un ancien chasseur de cétacés et regorge de livres sur la question.
Callista, quant à elle, est une enfant du pays. Élevés par des parents bohèmes, elle et son frère sont considérés comme des marginaux par le reste de la communauté. Artiste peintre, elle rêve d'être exposée dans une galerie mais est obligée de vendre des tableaux qu'elle peint à la chaine les jours de marché. Tout comme Lex, la jeune femme porte en elle un lourd secret. Quelques années auparavant, alors qu'elle avait dû subir le traumatisme d'une fausse couche, elle a aussi été victime de violences de la part de son conjoint. Depuis, elle tente tant bien que mal de se reconstruire...
Alors lorsque ces deux là se rencontrent,vous vous doutez bien que...
Et c'est là tout le problème du livre, c'est qu'on se doute effectivement d'à peu près tout ce qui va s'y passer. Il m'aura fallu en lire environ 40 pages afin d'en imaginer la fin. Je reste pourtant partagée sur l'impression que j'ai eu de cette lecture, oscillant entre le sentiment d'avoir perdu un peu de mon temps devant un téléfilm de l'après-midi sur M6 et le plaisir coupable d'une comédie romantique qu'on prend plaisir à regarder jusqu' à la fin. Ce que je peux vous dire au final, c'est qu'on est loin d'un grand roman mais si vous aimez les histoires d'amour et que vous partez bientôt en vacances, alors c'est le moment de découvrir La maison des hautes falaises.
Le petit plus : Vétérinaire en Australie, Karen Viggers partage avec le lecteur sa passion pour la faune et la flore locale alors si vous souhaitez en apprendre un peu plus sur le monde marin c'est par ici !
La maison des hautes falaises de Karen Viggers aux éditions Le Livre de Poche.
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